Hausse des tarifs réglementés de l'électricité

Ce mardi 1er août, une hausse de 10% des tarifs réglementés de l'électricité entre en vigueur en France. Cette augmentation, annoncée il y a quelques jours, a pris tout le monde de court. Elle fait suite à une précédente hausse de 15% en février de cette année. Le gouvernement a pris cette décision afin de faire des économies pour les finances publiques et de répercuter une partie de la hausse des coûts dès maintenant, dans le but de modérer les prochaines augmentations.

Inquiétudes pour les ménages modestes

Cette nouvelle hausse inquiète particulièrement les ménages les plus modestes, qui sont déjà confrontés à une inflation élevée dans l'alimentaire. Certains habitants, vivant sous le seuil de pauvreté, se demandent comment ils vont faire face à cette nouvelle augmentation. Une femme au chômage témoigne qu'elle a déjà une dette de 400 euros envers l'entreprise d'électricité et qu'elle ne peut pas la payer en plusieurs fois. Les salaires n'augmentent pas aussi rapidement que les prix, et cette nouvelle hausse de l'électricité, combinée à celle de février, commence à peser lourdement sur le budget des ménages.

Sortie progressive du bouclier tarifaire

Cette augmentation marque une première étape vers la sortie progressive du bouclier tarifaire, qui était en place pour alléger la charge sur les finances publiques. La facture annuelle d'un consommateur moyen chauffé à l'électricité passera ainsi de 1640 à 1800 euros par an. Le gouvernement souligne cependant que l'État continuera de prendre en charge plus d'un tiers de la facture des ménages, garantissant ainsi un tarif parmi les plus bas en Europe. Face à cette hausse, certains consommateurs cherchent des solutions pour réduire leur consommation d'électricité, comme préparer plusieurs repas à la fois pour éviter de faire fonctionner leur cuisinière trop souvent. Cependant, il est important de noter que cette augmentation concerne non seulement les ménages, mais aussi les petits commerces et les artisans raccordés à un compteur d'une puissance jusqu'à 36 kilovoltampères.