Appel à l'aide de la communauté internationale

Le président déchu du Niger, Mohamed Bazoum, a sollicité l'aide de la communauté internationale pour rétablir l'ordre constitutionnel. Dans une tribune publiée par le journal américain The Washington Post, il a également mis en garde contre les conséquences dévastatrices du coup d'Etat, notamment en ce qui concerne l'influence russe propagée par le Groupe Wagner dans la région du Sahel.

Remise en question des accords militaires avec la France

En réponse à ces déclarations, les putschistes ont déclaré dénoncer plusieurs accords militaires conclus avec la France. Ils remettent en question le stationnement du détachement français et le statut des militaires présents dans le cadre de la lutte antidjihadiste. Environ 1 500 soldats français sont présents au Niger.

Tensions entre la France et le Niger

Ces tensions ont entraîné une détérioration des relations entre la France et le Niger depuis le coup d'Etat. Des incidents ont eu lieu lors d'une manifestation devant l'ambassade de France, entraînant l'évacuation de 577 Français. Des manifestations pacifiques ont également eu lieu, accompagnées de l'interruption des programmes de RFI et de France 24. Les accès à l'ambassade française et à d'autres chancelleries proches étaient également bloqués. Les militaires au pouvoir ont également annoncé la fin des fonctions des ambassadeurs nigériens en France, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Togo.

La situation actuelle

La Cedeao, qui était arrivée à Niamey pour trouver une solution à la crise, est repartie sans avoir rencontré les putschistes. Elle a menacé d'intervenir militairement si l'ordre constitutionnel n'est pas rétabli d'ici dimanche. Les putschistes ont répondu en promettant une riposte immédiate à toute agression de la part de l'organisation régionale. Les tensions entre le Niger et ses voisins sont donc à leur comble. L'avenir du pays et la lutte antidjihadiste dans la région du Sahel sont en suspens.