Coup d'Etat au Niger : Le général Tchiani prend la tête du putsch en cours

Le général Abdourahamane Tchiani a annoncé à la télévision nationale qu'il dirigeait le coup d'Etat en cours visant à renverser le président Mohamed Bazoum. Ancien chef de la garde présidentielle, le général Tchiani a pris cette décision dans le but de sauvegarder la patrie. Il a assuré que le conseil national de la sauvegarde de la patrie respectera tous les engagements internationaux et a appelé les partenaires et amis du Niger à faire confiance aux forces de défense et de sécurité.

Réaction du cabinet du président Bazoum

Les directeurs adjoints du cabinet du président Bazoum ont dénoncé le coup d'Etat, le qualifiant de motivé par des arguments trouvés uniquement sur les réseaux sociaux.

Réactions internationales

L'Union européenne a fermement condamné le coup d'Etat et a menacé de suspendre l'aide financière apportée au Niger. La France a également condamné le putsch et a affirmé ne pas reconnaître les autorités issues de cette prise de pouvoir. Le président français Emmanuel Macron présidera un conseil de défense spécial consacré au Niger. Les Etats-Unis ont assuré leur soutien indéfectible au président nigérien déchu et ont déclaré que le coup d'Etat mettait en péril des centaines de millions de dollars d'aide.

Condoléances des partenaires occidentaux

Les partenaires occidentaux du Niger et les Nations unies ont vivement condamné le coup d'Etat.

Soutien de l'armée nigérienne aux putschistes

Toutes les composantes de l'armée nigérienne soutiennent les putschistes et ont appelé au respect strict des dispositions prises par la junte. Des manifestations de soutien aux putschistes ont eu lieu à Niamey, lors desquelles des drapeaux russes ont été brandis et des slogans antifrançais ont été scandés.

Instabilité dans la région du Sahel

Le Niger devient le troisième pays du Sahel à connaître un coup d'Etat depuis 2020, après le Mali et le Burkina Faso. Les attaques de groupes liés à l'Etat islamique et à Al-Qaida ont contribué à cette instabilité. Le Mali et le Burkina Faso se sont tournés vers la Russie après avoir exigé le départ des soldats français de leur sol.