Evacuation des ressortissants étrangers au Niger

L'opération d'évacuation des ressortissants étrangers au Niger touche à sa fin, selon les informations du ministère des Affaires étrangères. Les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Italie ont évacué une partie de leur personnel et de leurs familles en raison de la situation sécuritaire. Au total, près de 1000 personnes ont été évacuées jusqu'à présent.

Tensions diplomatiques

La situation au Niger a suscité des tensions diplomatiques entre les pays concernés et les autorités nigériennes. Le ministère des Affaires étrangères français a demandé à Niamey de garantir la sécurité de son ambassade et des autres emprises diplomatiques étrangères dans la capitale. De son côté, le général Tiani, chef de la junte militaire au pouvoir, a rejeté les sanctions prises contre le pays. La Russie a appelé à un dialogue national pour éviter une dégradation de la situation.

Médiation et perspectives d'intervention

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a dépêché une délégation au Niger pour négocier avec les putschistes. Une intervention militaire est considérée comme la dernière option par la Cédéao, mais les responsables de l'organisation se préparent à cette éventualité. La France soutient les efforts de médiation et espère un retour à l'ordre constitutionnel pour éviter une déstabilisation du Niger. Les chefs d'état-major ouest-africains se réunissent à Abuja pour discuter de la situation et trouver des solutions.

Rôle du Nigeria et stabilité régionale

La France souligne le rôle particulier du Nigeria dans la résolution de la crise et note la fermeté de la Cédéao et de la communauté internationale face à ce nouveau coup d'État. En conclusion, l'opération d'évacuation des ressortissants étrangers au Niger touche à sa fin, avec plus de 560 Français rapatriés. Les tensions diplomatiques se sont intensifiées, avec des demandes de garantie de sécurité pour les emprises diplomatiques étrangères et des appels au dialogue pour éviter une dégradation de la situation. La médiation de la Cédéao est en cours, mais une intervention militaire reste une possibilité. La France soutient les efforts de médiation et espère un retour à l'ordre constitutionnel pour éviter une déstabilisation de la région.