Retenue du président Bazoum par la garde présidentielle

Le président nigérien, Mohamed Bazoum, est actuellement retenu par la garde présidentielle à Niamey, à la suite de pourparlers qui ont échoué. Malgré une tentative de médiation de son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, le président Bazoum reste retenu dans sa résidence. Des manifestants se sont rassemblés pour apporter leur soutien au chef de l'Etat dans le centre de Niamey.

Condammation internationale

Ce coup de force contre Mohamed Bazoum a été fermement condamné par l'ONU, l'Union africaine, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédeao), les Etats-Unis, l'Algérie, l'Union européenne et la France. Cette dernière, principal allié du Niger au Sahel, se dit préoccupée par la situation et soutient les appels de l'Union africaine et de la Cédeao pour rétablir l'intégrité des institutions démocratiques nigériennes.

Conséquences sur l'équilibre au Sahel

Ce coup de force pourrait avoir des conséquences sur l'équilibre au Sahel, en défaveur des Occidentaux. Le Niger étant le principal allié de la France dans la région, avec 1 500 militaires français déployés sur son territoire, cette situation pourrait remettre en question la lutte contre les groupes djihadistes. Le Mali et le Burkina Faso, les deux voisins du Niger, sont déjà dirigés par des militaires putschistes et se sont tournés vers d'autres partenaires, notamment la Russie.