Contestation des accusations et atteinte à la liberté d'expression

Le gouvernement reproche au collectif d'inciter à des violences et de jouer un rôle majeur dans la conception et la diffusion de modes opératoires violents. Les SLT contestent ces accusations, affirmant que les faits qui leur sont reprochés sont inexacts ou ne leur sont pas imputables. Ils estiment que leur dissolution est attentatoire à la liberté d'expression et à la liberté d'association. Le collectif affirme également qu'il ne s'agit pas d'un groupement de fait, mais d'un courant de pensée fondé sur un vaste mouvement, dépourvu de dirigeants et de membres identifiés. Les avocats des SLT dénoncent également des violations des droits de la défense, notamment un délai procédural trop court et l'ajout d'éléments nouveaux non communiqués par l'État.

Un recours soutenu par plusieurs acteurs

Plusieurs associations, partis politiques et particuliers se sont associés au recours des SLT. Cette procédure est considérée comme capitale, car c'est la première fois qu'un mouvement écologiste d'une telle envergure fait l'objet d'une dissolution. Le Conseil d'État devrait rendre sa décision dans les prochains jours et une audience sur le fond est prévue ultérieurement pour examiner la légalité du décret de dissolution.